Les photos et texte sont issues du livre "Gargouilles et Chérubins de Robert Garcet" paru aux éditions l'Harmattan.
La sculpture en ciment et en poussière de silex requiert une maîtrise de la technique longuement éprouvée pendant les années antérieures.
C’est un matériau sec qui exige le maintien d’une humidification constante. Le résultat est original, il n’a pas son pareil. C’est la touche du maître !
Robert a toujours travaillé avec ce constituant dont il est le fabricant.
Exploitant de carrières, l’entreprise produit les pavés du silex mais aussi des concassés de silex de toutes granulométries. La poussière récupérée au cours de ce concassage est le produit miraculeux de l’artiste.
Il l’utilisera en intérieur et à l’extérieur.
Le Lion Chérubin a été la première œuvre monumentale réalisée d’une manière acrobatique.
La position des ailes relève du juste calcul de répartition des forces qui maintiennent l’œuvre en équilibre à quarante mètres au-dessus du sol.
C’est la plus haute position de l’édifice.
Robert Garcet a commencé cette œuvre en élevant la tourelle alors que le bâtiment avait atteint le cinquième niveau. Il voulait avoir du recul pour donner le mouvement d’envol.